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 Histoire de l'arrivée de l'Icône de NDPS en Haïti

         Vingt ans après la signature du concordat entre le Saint-Siège et le gouvernement haïtien qui voulait bien profiter des apports de l’Église mais faisait tout pour en brider l’influence et pour la maintenir sous tutelle, les fidèles de Jésus-Christ dans notre peuple expérimenteront de manière particulière la force de la foi œuvrant par la charité pour maintenir vive l’espérance au cœur d’un temps de désarroi.

          Le témoignage des missionnaires et leur zèle apostolique commençaient déjà à produire des fruits de conversion et de réforme des mœurs.  La hiérarchie ecclésiastique établie pour la première fois dans la partie occidentale de notre île depuis son occupation par les Français entreprenait de régulariser la pratique de la vie chrétienne et une adhésion sincère au Christ en rejetant toute forme de syncrétisme.  L’œuvre d’éducation des jeunes générations, de catéchisation de toutes les couches de la population, de suppléance dans les divers domaines de l’assistance sociale et d’organisation de la vie paroissiale et diocésaine allait bon train, quand s’abattit sur le pays une épidémie de petite vérole dont les ravages resteront indélébilement gravés dans notre mémoire collective.  À la même époque, le ministre des Cultes, Thomas Madiou, faisait de tout pour mettre des bâtons dans les roues des Évêques, et empêcher que leur influence ne remette en question certaines lois concernant surtout le divorce.  Il était soutenu par des journaux anticléricaux, en particulier « L’œil » dans un projet de dénonciation du Concordat pour subjuguer encore plus l’Église au gouvernement.  C’est aussi dans ce moment de désarroi que se réveilla la foi de notre peuple et que se manifestèrent la présence et la sollicitude de notre Mère du ciel avec une simplicité et une efficacité étonnantes comme à Cana.  Comme le dit un témoignage cité par Mgr Jan, « le sentiment religieux de nos populations, guidé par l’autorité ecclésiastique, ne pouvait manquer de faire une explosion nouvelle dans cette triste circonstance ».[1]

          Dans ses Collecta, Mgr Jean-Marie Jan nous a conservé un résumé du contenu des lettres que Mgr Guilloux, archevêque de Port-au-Prince, écrivait chaque samedi à l’évêque du Cap-Haïtien, Mgr Hillion de juillet 1872 à septembre 1885. Les manuscrits, abondamment utilisés par le P. Cabon pour rédiger la biographie de Mgr Guilloux parue en 1929, étaient en bien mauvais état de conservation et rongés par les vers.  Avant de se résigner à les détruire, en 1950, Mgr Jan en a extrait l’essentiel.[2]  Ces notes nous révèlent la fulgurante progression de l’épidémie à Port-au-Prince, de décembre 1881 à mars 1882, elle venait du nord où elle avait exercé de cruels ravages.

          Le 7 janvier 1882 Mgr Guilloux indique une moyenne de 15 à 20 morts par jour.  Les curés devant procéder aux funérailles étaient bien placés pour évaluer la situation.  La lettre du 28 janvier 1882 parle de 60 décès en un jour au point que le gouvernement voudrait interdire les réunions dans les églises et les processions puisque les prières publiques avaient été recommandées par une lettre circulaire du 11 janvier,  « l’Archevêque prescrivait des prières publiques » pour arrêter les rigueurs de l’épidémie, suivie le 16 du même mois, d’une procession solennelle » qu’il présida lui-même.  « Partie de la cathédrale, elle s’est rendue d’abord à l’église de Saint Joseph et de là à Sainte Anne, où [l’Archevêque], après avoir adressé la parole aux fidèles, a célébré la sainte messe pour la cessation de l’épidémie.  La foule remplissait l’église et débordait à l’extérieur.  Tous les vendredis une messe est célébrée au calvaire pour fléchir la divine miséricorde ».[3]

          Le 4 février 1882 la maladie avait déjà fauché environ 1500 personnes en ville avant d’atteindre les 2000 morts quelques jours plus tard.  On ne pouvait évaluer l’étendue de la catastrophe en plaine.  Le fléau avançait vers le sud du pays.

          « À Port-au-Prince, la population entière est dans le deuil: il est peu de familles qui n’aient à déplorer la perte de quelques-uns de leurs membres.  Jour et nuit des cris déchirants se font entendre dans les maisons particulières ou sur les rues de notre ville. C’est l’annonce d’un nouveau trépas ou le passage d’un cercueil.  Les mesures hygiéniques sont impuissantes à arrêter la marche du fléau ».[4]

          Au milieu de tant de larmes la Mère de Dieu debout au pied de la croix ne pouvait pas être oubliée.  Un des autels de la nouvelle église du Bel-Air devant être consacré sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel Secours, le dimanche 5 février, Mgr Guilloux fit installer solennellement « un magnifique tableau reproduisant exactement l’image vénérable honorée sous ce titre à Rome, dans l’église de Saint Alphonse Marie de Liguori […].  Cette cérémonie a eu lieu à l’issue des vêpres de la cathédrale.  Il était touchant de voir nos fidèles gravissant en silence et le chapelet à la main la colline du Bel-Air, implorant la mère de miséricorde.  Monseigneur l’archevêque, accompagné du Mgr Ribault et de M. le curé de la cathédrale [P. Kersuzan], a voulu lui-même accomplir ce pèlerinage de pénitence et de piété.  Le clergé de la cathédrale, une députation des Pères du Séminaire, les Frères de l’Instruction Chrétienne, les Sœurs du Tiers-Ordre de Saint-François, et une foule nombreuse remplissaient et au-delà l’enceinte de l’église, que les soins du bon curé embellissent de plus en plus. Monseigneur l’archevêque, revêtu des habits pontificaux, après avoir exposé la nécessité du recours à Dieu dans les calamités publiques, et montré l’efficacité du culte des saints et en particulier de l’intercession de la sainte Vierge dans ces sortes d’épreuves, fit l’historique de l’image miraculeuse de Notre-Dame du Perpétuel Secours et procéda solennellement à la bénédiction selon le rite prescrit par le pontifical Romain.  Puis la sainte image soutenue par les bras de quelques-uns des membres de l’association du Sacré-Cœur, fut portée processionnellement dans l’intérieur de l’église.  Arrivée devant la porte principale, la procession sortit un instant sur la rue et, sur la demande de M. le curé de la cathédrale [P. Kersuzan], le Pontife fit avec le tableau le signe de la croix et bénit la ville métropolitaine de la hauteur qui la domine.  Tous les cœurs étaient émus et palpitants, et cette émotion se trahit sensiblement par l’accent d’entrain et de piété dans le chant du salut qui termina la cérémonie.  Un triduum de prières et une neuvaine de messes devant la sainte image furent annoncés par [l’archevêque].  Ces pieux exercices ont été suivis avec empressement par les fidèles: les communions ont été nombreuses ».[5]

          L’élan de confiance suscité par une nouvelle ferveur dans la prière et l’assurance du soutien de la Mère du Sauveur permit à beaucoup de croyants de reprendre souffle en comprenant d’une part la fragilité de la vie humaine et d’autre part l’importance des racines profondes de la foi pour traverser l’adversité sans dévier de l’amour.  Il faut noter dans ces circonstances désolantes « le dévouement admirable de notre clergé et de tant de personnes qui ont assisté, soigné nos pauvres malades, consolé les mourants, enseveli les morts, soulagé la détresse des familles visitées par le fléau, […].  Dans notre ville métropolitaine en particulier, nous devons une véritable reconnaissance aux pieuses tertiaires, aux enfants de Marie et aux autres personnes qui ont courageusement affronté la maladie et la mort pour porter des secours et donner des soins de jour et de nuit à nos chers varioleux ».[6]

          Déjà vers le 15 février on comptait moins de victimes, 20 ou 25 morts en 24 heures.  Au début de mars le nombre diminua au point que vers le 11 mars on pouvait penser que l’épidémie avait céssé à Port-au-Prince.  Elle traînait encore à Jacmel et les Cayes étaient prévenues.  Le 25 mars les cas diminuaient aux Gonaïves et à Saint Marc qui avait perdu près du quart de sa population (environ 1000 morts).

          Le lundi 27 mars 1882, comme l’avait prescrit l’Archevêque, à 7:00 am un service funèbre pour les varioleux décédés eu lieu à la cathédrale.  Le Président d’Haïti, les Secrétaires d’État, les membres du Conseil communal y ont assisté.  « Jamais plus nombreux concours n’avait afflué à une cérémonie funèbre.  C’est que chacun sentait le besoin d’épancher sa douleur au pied des autels et de se souvenir devant Dieu de tant de personnes aimées que la mort a moissonnées en si peu de temps.  Le premier pasteur, qui partageait l’amertume de tous, a officié pontificalement et offert la divine victime pour le soulagement des morts, et la consolation de leurs familles affligées. […]  Jamais deuil en Haïti ne fut plus solennel et plus unanime et ne méritai davantage de l’être.  Avant l’absoute, le Pontife a commenté brièvement les paroles de saint Paul aux Thessaloniciens, que l’Église nous rappelle à la messe des funérailles de ses enfants: ‘Nous ne voulons pas, mes frères, que vous ignoriez le sort de ceux qui dorment du sommeil de la mort, afin que vous ne vous affligiez point comme ceux qui n’ont pas d’espérance’ ».[7]

          Après avoir remercié « toutes les personnes dont la charité et le dévouement ont contribué au soulagement des malades et de leurs familles pendant l’épidémie », Mgr l’Archevêque se rendit au cimetière suivi d’une foule d’environ quatre à cinq mille personnes bénir solennellement la Croix placée près des tombes des varioleux, « signe de salut, emblème du triomphe final de Jésus-Christ et de ses membres sur la mort et ses lamentables conséquences ».[8]

          Presque toutes les villes du pays avaient une fosse commune spécialement réservée aux victimes de la petite vérole et constamment traitée à la chaux vive.  Que de larmes furent versées sur ces êtres chers fauchés en si peu de temps!  Et chez les survivants, les rescapés, quels sentiments de reconnaissance envers la céleste protectrice vers laquelle ils se sont tournés avec confiance sur ses bras contemplant son enfant Jésus rassuré par sa présence face à la perspective de la Croix où il sera élevé comme le serpent d’airain, « signe en butte à la contradiction et cause de chute et de relèvement pour beaucoup en Israël » (cf. Lc 2,34). 

          Contemplant cette icône de Notre-Dame l’esprit est conduit vers ces pages de l’Écriture décrivant le Serviteur Souffrant et annonçant que les hommes « regarderont celui qu’ils ont transpercé » (Zc 12,10; Jn 19,37; Ap 1,7; cf. Is 53, 1-12), et « comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 3,14-15).  Il comprend aussi combien « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent pas mais aient la vie éternelle » (Jn 3,16) et c’est par Marie, par son « fiat », que cette plénitude de grâce est entrée dans le monde.  Avec elle et à son école nous apprenons, d’une part, à implorer la guérison et la miséricorde divine pour ceux qui souffrent et, d’autre part, à rester « debout près de la croix de Jésus » qui souffre dans nos frères et qui nous invite à vivre la souffrance dans l’amour, le pardon, la confiance et l’abandon entre les mains de celui qui est venu pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance (cf. Jn 10,10).  Guérison pour l’âme d’abord (« tes péchés sont pardonnés ») puis aussi du corps (« lève-toi, prends ton brancard et marche »).  Saint Jacques l’avait bien indiqué en parlant du sacrement de l’onction des malades et en affirmant: « La prière de la foi sauvera le patient et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront remis » (Jc 5,15). 

          Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, le Christ sera glorifié dans notre corps (cf. Phl 1,20).  « En effet, nul d’entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même;  si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Donc, dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur.  Car le Christ est mort et revenu à la vie pour être le Seigneur des vivants et des morts.  Mais toi, pourquoi juger ton frère? et toi, pourquoi mépriser ton frère? Tous, en effet, nous comparaîtrons au tribunal de Dieu, car il est écrit: Par ma vie, dit le Seigneur, tout genou devant moi fléchira, et toute langue rendra gloire à Dieu.  C'est donc que chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même » (Rm 14,7-12).

          Dans sa lettre du 13 mai 1882, Mgr Guilloux estime que l’épidémie a fait près de 100.000 victimes

          Puis la fièvre jaune se mêlera de la partie frappant certains membres du clergé et des religieux. 

          « L’année de la petite vérole fut aussi celle de la fièvre jaune. Elle fit de nombreuses victimes dans le monde  religieux.

          Les premiers frappés furent les Frères.  Entre le 15 et le 25 avril, trois d’entre eux succombèrent, trois autres devaient tomber en juillet.  Au Petit Séminaire Saint-Martial, quatre professeurs mouraient en douze jours. Chez les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny il y eut trois victimes et quatre chez les Filles de la Sagesse.  Six prêtres du Clergé paroissial devaient aussi succomber en juillet et en août ».[9] 

          Là encore le recours à l’intercession de Notre-Dame du Perpétuel Secours redonna confiance à tous.  Plusieurs prêtres allèrent en convalescence ou en garde contre la fièvre chez Mme Desjardins à Bizoton, celle qui avait apporté au P. François Kersuzan l’image de Notre-Dame qu’elle avait rencontrée fortuitement à Paris, à une époque où « cette dévotion était entièrement inconnue à Port-au-Prince ».[10]

          « Pendant que les prêtres se dévouaient au service des malades de la petite vérole avec un courage que devaient apprécier même ceux qui ne leur vouaient aucune sympathie, pendant qu’ils mouraient à leur poste, leurs détracteurs ne cessaient de les décrier. Un nouveau journal, "L’Avant-Garde", était venu seconder "L’œil".

          Devant ces basses injures des journaux, Mgr Guilloux hésitait à répondre: "dans tout autre pays, disait-il, ces misérables seraient frappés par la justice, mais qu’attendre ici du verdict d’un tribunal? Ne dois-je pas élever la voix?... Ils hurleront plus fort.  Le silence du mépris et la force passive de l’innocence sont sans doute ce qu’il y a de mieux". Et son correspondant, Mgr Hillion, était, lui aussi, de cet avis ».[11]

          Mgr Guilloux et le P. Kersuzan furent de vrais apôtres de la dévotion à la Notre-Dame du Perpétuel Secours en Haïti.  Ce dernier, devenu évêque du Cap-Haïtien, fit tout ce qui était en son pouvoir pour la construction du Collège Notre-Dame du Perpétuel Secours.  Il ne verra pas l’achèvement de l’œuvre, et « d’aucuns regrettent en particulier l’absence d’une chapelle appropriée à l’importante maison dédiée à Notre-Dame du Perpétuel Secours.  Le jour où elle s’élèvera au-dessus de la ville comme un phare spirituel, sera complètement réalisée la vision prophétique "du saint du Cap', Mgr Kersuzan:

 "Savez-vous ce que je rêve?  Une image de Notre-Dame du Perpétuel Secours sur une des hauteurs qui dominent notre ville;  nous n’avons pas de tuf, mais les hauteurs ne nous manquent pas.  Je voudrais une basilique pour abriter la sainte image, mais je me contenterais d’une chapelle, pourvu qu’elle soit belle.  A côté je mettrais une cloche, une belle et vaillante cloche dont la voix de bronze se ferait entendre bien au loin: ce serait la voix de Marie, de Notre-Dame, de notre Mère conviant ses enfants à la prière.  Je vous dis qu’il n’y aurait pas un mécréant à ne pas obéir à cette voix"».[12]

           Qui sait?  Peut-être que le rêve a commencé à se réaliser autrement que nous l’aurions pensé par la présence des moniales Rédemptoristines venues en remplacement des Carmélites au cloître qui surplombe la ville du Cap.  Comme les Rédemptoristes elles doivent soutenir par le don de leur vie, leur prière et leurs sacrifices l’œuvre du salut et diffuser dans ce but la dévotion à Notre-Dame du Perpétuel Secours que le Pape Pie IX avait confiée à la famille de Saint Alphonse de Liguori, en 1855, à l’époque de l’établissement à Rome du siège de la Congrégation du Très Saint Rédempteur. 

 


        [1]  Mgr Jean-Marie Jan, Port-au-Prince.  Documents pour l’histoire religieuse, Port-au-Prince, Henri Deschamps, 1956, p. 114.

        [2]  Mgr J.-M. Jan, Collecta, I, Port-au-Prince, Henri Deschamps, 1955, p. 139.

        [3]  Mgr J.-M. Jan, Port-au-Prince.  Documents pour l’histoire religieuse, p. 114.

        [4]  Mgr J.-M. Jan, Port-au-Prince.  Documents pour l’histoire religieuse, p. 114.

        [5]  Mgr J.-M. Jan, Port-au-Prince.  Documents pour l’histoire religieuse, pp. 114-115.

        [6]  Mgr J.-M. Jan, Port-au-Prince.  Documents pour l’histoire religieuse, p. 115.

        [7]  Mgr J.-M. Jan, Port-au-Prince.  Documents pour l’histoire religieuse, pp. 116-117;  cf. 1 Th 4,13- 18: « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez ignorants au sujet des morts; il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres, qui n’ont pas d’espérance.  Puisque nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, de même, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les emmènera avec lui.  Voici en effet ce que nous avons à vous dire, sur la parole du Seigneur. Nous, les vivants, nous qui serons encore là pour l’Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui seront endormis.  Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l’archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu;  après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours.  Réconfortez-vous donc les uns les autres de ces pensées ».

        [8]  Mgr J.-M. Jan, Port-au-Prince.  Documents pour l’histoire religieuse, p. 117.

        [9]  Mgr Paul Robert, L’Église et le première République noire, Rennes, 1964, p. 159.

        [10]  Cf. P. A. Cabon, Notes sur l’histoire religieuse d’Haïti, Port-au-Prince, Petit Séminaire Collège Saint Martial, 1933, p. 433.

        [11]  Mgr P. Robert, L’Église et le première République noire, pp. 159-160.

        [12]  J.-M. Jan, Le Cap-Haïtien, 1860-1966.  Documentation religieuse, Port-au-Prince, Henri Deschamps, 1972, pp. 183-184.

 

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