Lundi29Avril5ème Semaine de Pâques
Sainte Catherine de Sienne
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"Femme, voici ton fils ! - Voici ta mère!" ~ Mèsi Bondié pou sékou Manman Notre-Dame !

Théologie des saintes images selon le Catéchisme de l'Eglise Catholique

IV. " Tu ne te feras aucune image sculptée...  

2129 L’injonction divine comportait l’interdiction de toute représentation de Dieu par la main de l’homme. Le Deutéronome explique : " Puisque vous n’avez vu aucune forme, le jour où le Seigneur, à l’Horeb, vous a parlé du milieu du feu, n’allez pas vous pervertir et vous faire une image sculptée représentant quoi que ce soit ... " (Dt 415-16). C’est le Dieu absolument Transcendant qui s’est révélé à Israël. " Il est toutes choses ", mais en même temps, " Il est au-dessus de toutes ses œuvres " (Si 4327-28). Il est " la source même de toute beauté créée " (Sg 133).

2130 Cependant dès l’Ancien TestamentDieu a ordonné ou permis l’institution d’images qui conduiraient symboliquement au salut par le Verbe incarné : ainsi le serpent d’airain (cfNb 214-9 ; Sg 165-14 ; Jn 314-15), l’arche d’Alliance et les chérubins (cfEx 2510-22 ; 1 R 623-28 ; 723-26).

2131 C’est en se fondant sur le mystère du Verbe incarné que le septième Concile œcuménique, à Nicée (en 787), a justifié, contre les iconoclastes, le culte des icônes : celles du Christ, mais aussi celles de la Mère de Dieu, des anges et de tous les saints. En s’incarnant, le Fils de Dieu a inauguré une nouvelle " économie " des images.

2132 Le culte chrétien des images n’est pas contraire au premier commandement qui proscrit les idoles. En effet, " l’honneur rendu à une image remonte au modèle original " (S. BasileSpir1845 : PG 32, 149C), et " quiconque vénère une imagevénère en elle la personne qui y est dépeinte " (CcNicée II : DS 601 ; cfCcTrente : DS 1821-1825 ; CcVatican II : SC 126 ; LG 67). L’honneur rendu aux saintes images est une " vénération respectueuse ", non une adoration qui ne convient qu’à Dieu seul :

Le culte de la religion ne s’adresse pas aux images en elles-mêmes comme des réalités, mais les regarde sous leur aspect propre d’images qui nous conduisent à Dieu incarnéOr le mouvementqui s’adresse à l’image en tant que telle ne s’arrête pas à elle, mais tend à la réalité dont elle est l’image (S. Thomas d’A., s. th2-2813ad 3).